sida et grossesse.
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sida et grossesse.
SIDA ET GROSSESSE
La grossesse a une action sur l'évolution de l'affection, si la mère a un sida avéré: - de 200 T4 au mm3 (voir SIDA ) .
Des cas mortels ont été rapportés surtout par maladie opportuniste, en particulier des pneumopathies à pneumocystis carini (voir PNEUMOCYSTOSE )
Par ailleurs, il faut tenir compte du mode de vie de la future mère. Les réinfestations permanentes en cas de drogue par les seringues, les contacts sexuels non protégés, les maladies sexuellement transmissibles sont des facteurs aggravants pour l'évolutivité de la maladie (du sida).
L'enfant risque d'être contaminé environ dans nos pays occidentaux dans 40 % des cas, et cela d'autant plus que le sida de la mère est plus évolué.
20 % des enfants nés de mère séropositive meurent à 18 mois. A 5 ans, la proportion de décès est de 60 %.
Il faut donc déconseiller la grossesse à une femme séropositive. Il faut proposer une IVG (interruption volontaire de grossesse) à une femme enceinte séropositive. Il faut déconseiller la grossesse à une femme séronégative dont le partenaire est séropositif.
Si la femme enceinte est séronégative et le partenaire séropositif, il faudra répéter les examens sérologiques pour découvrir, le plus tôt possible, une éventuelle séropositivité en train de se créer.
Par ailleurs, il faudra protéger tous les rapports sexuels pendant la grossesse.
Une étude franco-américaine dont les résultats ont été publiés en février 1994 a permis de démontrer que la prise d'AZT (voir ce terme) par la femme enceinte séropositive protégeait le foetus de la contamination du SIDA dans une grande proportion. Le risque de transmission est réduit des 2/3. 8% seulement des enfants sont contaminés si la mère séropositive a été mise sous AZT alors que 26% des enfants le sont si la mère n'a pas reçu ce médicament.
Il semblerait que la prise d’AZT (voir ce terme) chez la femme enceinte séropositive soit d’autant plus efficace que son nombre de CD4 est supérieur à 500 par mm3. Dans ce cas, sur un essai concernant 13 mères séropositives, aucun enfant n’a été contaminé par sa mère.
Bien entendu on ne peut préjuger de la toxicité à long terme de ce traitement sur le nourrisson, (cytopathies mitochondriales, dont on ne peut encore actuellemnt mesurer les conséquences à long terme), mais actuellement il s'agit là d'un progrès considérable qui peut encore être amélioré par le protocole d'administration du médicament.
Donc l'administration d'AZT au troisième trimestre de la grossesse associée à une césarienne programmée, assure actuellemnt une prophylaxie adéquate.
Cela pose de plus un problème éthique important car il sera plus difficile de freiner le désir d'enfants des femmes séropositives. Un risque statistique existe d'avoir autant d'enfants contaminés si le nombre de grossesses augmente. Par ailleurs, l'avenir de ces enfants indemnes dont la mère est séropositive est de toute façon gravement compromis du fait de l'avenir de la mère.
L'action de l'AZT permettant de bloquer la transmission mère-enfant devrait déboucher sur l'obligation administrative du dépistage de l'infection SIDA (HIV), comme cette obligation existe pour la SYPHILIS et l'HEPATITE B (voir ces termes), même si l'avenir à long terme de ces enfants n'est pas encore connu actuellement.
Enfin en 2004 il semblerait que l'administration d'un traitement antiretroviral dans le dernier trimestre de grossesse permettrait d'éviter la contamination de l'enfant d'une mère séropositive dans 99 % des cas?
La grossesse a une action sur l'évolution de l'affection, si la mère a un sida avéré: - de 200 T4 au mm3 (voir SIDA ) .
Des cas mortels ont été rapportés surtout par maladie opportuniste, en particulier des pneumopathies à pneumocystis carini (voir PNEUMOCYSTOSE )
Par ailleurs, il faut tenir compte du mode de vie de la future mère. Les réinfestations permanentes en cas de drogue par les seringues, les contacts sexuels non protégés, les maladies sexuellement transmissibles sont des facteurs aggravants pour l'évolutivité de la maladie (du sida).
L'enfant risque d'être contaminé environ dans nos pays occidentaux dans 40 % des cas, et cela d'autant plus que le sida de la mère est plus évolué.
20 % des enfants nés de mère séropositive meurent à 18 mois. A 5 ans, la proportion de décès est de 60 %.
Il faut donc déconseiller la grossesse à une femme séropositive. Il faut proposer une IVG (interruption volontaire de grossesse) à une femme enceinte séropositive. Il faut déconseiller la grossesse à une femme séronégative dont le partenaire est séropositif.
Si la femme enceinte est séronégative et le partenaire séropositif, il faudra répéter les examens sérologiques pour découvrir, le plus tôt possible, une éventuelle séropositivité en train de se créer.
Par ailleurs, il faudra protéger tous les rapports sexuels pendant la grossesse.
Une étude franco-américaine dont les résultats ont été publiés en février 1994 a permis de démontrer que la prise d'AZT (voir ce terme) par la femme enceinte séropositive protégeait le foetus de la contamination du SIDA dans une grande proportion. Le risque de transmission est réduit des 2/3. 8% seulement des enfants sont contaminés si la mère séropositive a été mise sous AZT alors que 26% des enfants le sont si la mère n'a pas reçu ce médicament.
Il semblerait que la prise d’AZT (voir ce terme) chez la femme enceinte séropositive soit d’autant plus efficace que son nombre de CD4 est supérieur à 500 par mm3. Dans ce cas, sur un essai concernant 13 mères séropositives, aucun enfant n’a été contaminé par sa mère.
Bien entendu on ne peut préjuger de la toxicité à long terme de ce traitement sur le nourrisson, (cytopathies mitochondriales, dont on ne peut encore actuellemnt mesurer les conséquences à long terme), mais actuellement il s'agit là d'un progrès considérable qui peut encore être amélioré par le protocole d'administration du médicament.
Donc l'administration d'AZT au troisième trimestre de la grossesse associée à une césarienne programmée, assure actuellemnt une prophylaxie adéquate.
Cela pose de plus un problème éthique important car il sera plus difficile de freiner le désir d'enfants des femmes séropositives. Un risque statistique existe d'avoir autant d'enfants contaminés si le nombre de grossesses augmente. Par ailleurs, l'avenir de ces enfants indemnes dont la mère est séropositive est de toute façon gravement compromis du fait de l'avenir de la mère.
L'action de l'AZT permettant de bloquer la transmission mère-enfant devrait déboucher sur l'obligation administrative du dépistage de l'infection SIDA (HIV), comme cette obligation existe pour la SYPHILIS et l'HEPATITE B (voir ces termes), même si l'avenir à long terme de ces enfants n'est pas encore connu actuellement.
Enfin en 2004 il semblerait que l'administration d'un traitement antiretroviral dans le dernier trimestre de grossesse permettrait d'éviter la contamination de l'enfant d'une mère séropositive dans 99 % des cas?
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