dépistage du cancer du col
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dépistage du cancer du col
Dépistage du cancer du col utérin
Le dépistage du cancer du col utérin est, en théorie, un des plus efficaces qui soient puisqu'il permet de détecter des lésions pré-cancéreuses et d'éviter la survenue du cancer. Une fois le processus de cancérisation enclenché, il permet de détecter des lésions in situ, c'est-à-dire à un stade où 100% des malades peuvent être guéries. Même à un stade plus avancé, (T1 - T2 proximaux), les chances de guérir la patiente sont encore très importantes.
Le dépistage du cancer du col utérin est basé sur la pratique régulière et systématique de frottis cervico-vaginal tous les 3 ans dès la période d'activité sexuelle et jusqu'à 65 ans.
Cette recommandation simple est malheureusement d'application difficile :
• manque de moyens,
• difficultés techniques (en fait vite résolues),
• surtout difficultés psychologiques de la part des femmes à se soumettre à un tel dépistage.
• Ainsi, un grand nombre de femmes échappent à cette technique simple et peuvent être atteintes d'un cancer déjà invasif lorsqu'il est dépisté.
• Le gros avantage du dépistage du cancer du col utérin est la possibilité de dépister et de traiter les états pré-cancéreux (les fameuses dysplasies ou les néoplasies intra-épithéliales).
• Partout où existent des campagnes organisées (comme dans certaines parties de l'Angleterre), on note une diminution nette de la survenue de cancers invasifs (avec en contre partie plus de cancers in situ) et une réduction nette de la mortalité.
• La mise en route d'un dépistage systématique , montre l'efficacité d'une politique concertée, confirmée par les études épidémiologiques ( Bulletin d'Épidémiologie Hebdomadaire).
• Les recommandations sont simples et résumées ci-dessous.
• Toute femme entre 25 et 65 ans doit bénéficier d'un frottis cervico-vaginal régulièrement tous les 3 ans.
• Pour être efficaces, ces recommandations devraient être suivies d'un financement adéquat, notamment pour inciter les femmes des milieux les plus défavorisés à bénéficier d'une cytologie vaginale régulière.
• La technique du frottis vaginal est simple et doit être apprise par tout médecin généraliste qui est un des piliers de ce dépistage. Il s'agit d'un examen non douloureux tout au plus désagréable pour une personne pudibonde.
• La réalisation correcte d'un frottis vaginal (en particulier bonne exposition du col utérin) permet au cytologiste une bonne interprétation des lames qui lui sont confiées.
• Un contrôle de qualité des laboratoires de cytologie a été mis en place et permet une cytologie de grande qualité (sous réserve de prélèvements adéquats).
• Un attitude simple peut être définie à partir des résultats obtenus :
Nous disposons de toute la technologie (simple) depuis les médecins pour pratiquer les frottis jusqu'aux laboratoires pour les interpréter, et faire disparaître pratiquement le cancer du col de l'utérus.
Mais, il ne s'agit pas d'un cancer très huppé : il touche plutôt les populations moins aisées où les femmes n'ont ni le temps, ni les connaissances, ni les moyens ni la volonté de se faire suivre. Et nos autorités de tutelle ne sont pas animées d'un dessein politique permettant d'observer un franc succès comme dans les pays scandinaves.
Le dépistage du cancer du col utérin est une action de prévention secondaire qui ne peut réussir que si elle est organisée, fondée sur un protocole précis prévoyant en particulier une information des femmes, des contrôles de qualité, une évaluation permanente et une prise en charge appropriée des frottis anormaux. Les recommandations pour le dépistage ne sont valides que si ces préalables sont réalisés.
Le dépistage systématique du cancer du col utérin s'adresse à l'ensemble des femmes ayant ou ayant eu une activité sexuelle, n'ayant aucun antécédent de frottis cervical anormal. Il a pour but de reconnaître celles qui sont probablement atteintes d'un cancer ou d'une lésion précancéreuse.
Toutes les femmes ayant, ou ayant eu, une activité sexuelle doivent avoir un dépistage systématique du cancer du col utérin.
Commencer le dépistage à 25 ans et de l'arrêter à 65 ans chez les femmes régulièrement surveillées jusque là. En raison de l'évolution de l'épidémiologie des lésions cervicales précancéreuses chez les femmes jeunes, le groupe de travail de l'ANDEM recommande de laisser la possibilité de commencer ce dépistage à partir de 20 ans.
Dans le cadre du dépistage systématique, un frottis tous les 3 ans correspond au rythme optimal de dépistage. En début de dépistage, les deux premiers frottis doivent être réalisés à un an d'intervalle quel que soit l'âge où le dépistage commence.
Le tableau suivant explique comment les recommandations de l'ANDEM ont abouti à la proposition d'un espacement de 3 ans entre les frottis. Dans une campagne de dépistage systématique, il convient de ne pas augmenter les coûts de façon inconsidérée. On observe qu'en passant de 1 à 3 ans, on ne diminue pas de façon significative le nombre d'anomalies découvertes par le frottis (dysplasies, in situ, cancer), mais on réduit le coût de la campagne par un facteur de 3 !
Périodicité Pourcentage d'anomalies découvertes Nombre de frottis
de 35 à 65 ans
1 an 93.30% 30
2 ans 92.50% 15
3 ans 91.40% 10
5 ans 83.90% 6
10 ans 64.20% 3
Les frottis considérés comme de qualité insuffisante doivent être répétés jusqu'à l'obtention d'un prélèvement interprétable. Il n'est pas recommandé de moduler le rythme du dépistage selon l'existence de facteurs de risques.
Les femmes ayant une symptomatologie gynécologique et celles dont le frottis est anormal nécessitent une prise en charge spécifique. Chez elles, le calendrier des frottis systématiques proposés dans le cadre du dépistage ne s'applique plus.
Le dépistage du cancer du col utérin est, en théorie, un des plus efficaces qui soient puisqu'il permet de détecter des lésions pré-cancéreuses et d'éviter la survenue du cancer. Une fois le processus de cancérisation enclenché, il permet de détecter des lésions in situ, c'est-à-dire à un stade où 100% des malades peuvent être guéries. Même à un stade plus avancé, (T1 - T2 proximaux), les chances de guérir la patiente sont encore très importantes.
Le dépistage du cancer du col utérin est basé sur la pratique régulière et systématique de frottis cervico-vaginal tous les 3 ans dès la période d'activité sexuelle et jusqu'à 65 ans.
Cette recommandation simple est malheureusement d'application difficile :
• manque de moyens,
• difficultés techniques (en fait vite résolues),
• surtout difficultés psychologiques de la part des femmes à se soumettre à un tel dépistage.
• Ainsi, un grand nombre de femmes échappent à cette technique simple et peuvent être atteintes d'un cancer déjà invasif lorsqu'il est dépisté.
• Le gros avantage du dépistage du cancer du col utérin est la possibilité de dépister et de traiter les états pré-cancéreux (les fameuses dysplasies ou les néoplasies intra-épithéliales).
• Partout où existent des campagnes organisées (comme dans certaines parties de l'Angleterre), on note une diminution nette de la survenue de cancers invasifs (avec en contre partie plus de cancers in situ) et une réduction nette de la mortalité.
• La mise en route d'un dépistage systématique , montre l'efficacité d'une politique concertée, confirmée par les études épidémiologiques ( Bulletin d'Épidémiologie Hebdomadaire).
• Les recommandations sont simples et résumées ci-dessous.
• Toute femme entre 25 et 65 ans doit bénéficier d'un frottis cervico-vaginal régulièrement tous les 3 ans.
• Pour être efficaces, ces recommandations devraient être suivies d'un financement adéquat, notamment pour inciter les femmes des milieux les plus défavorisés à bénéficier d'une cytologie vaginale régulière.
• La technique du frottis vaginal est simple et doit être apprise par tout médecin généraliste qui est un des piliers de ce dépistage. Il s'agit d'un examen non douloureux tout au plus désagréable pour une personne pudibonde.
• La réalisation correcte d'un frottis vaginal (en particulier bonne exposition du col utérin) permet au cytologiste une bonne interprétation des lames qui lui sont confiées.
• Un contrôle de qualité des laboratoires de cytologie a été mis en place et permet une cytologie de grande qualité (sous réserve de prélèvements adéquats).
• Un attitude simple peut être définie à partir des résultats obtenus :
Nous disposons de toute la technologie (simple) depuis les médecins pour pratiquer les frottis jusqu'aux laboratoires pour les interpréter, et faire disparaître pratiquement le cancer du col de l'utérus.
Mais, il ne s'agit pas d'un cancer très huppé : il touche plutôt les populations moins aisées où les femmes n'ont ni le temps, ni les connaissances, ni les moyens ni la volonté de se faire suivre. Et nos autorités de tutelle ne sont pas animées d'un dessein politique permettant d'observer un franc succès comme dans les pays scandinaves.
Le dépistage du cancer du col utérin est une action de prévention secondaire qui ne peut réussir que si elle est organisée, fondée sur un protocole précis prévoyant en particulier une information des femmes, des contrôles de qualité, une évaluation permanente et une prise en charge appropriée des frottis anormaux. Les recommandations pour le dépistage ne sont valides que si ces préalables sont réalisés.
Le dépistage systématique du cancer du col utérin s'adresse à l'ensemble des femmes ayant ou ayant eu une activité sexuelle, n'ayant aucun antécédent de frottis cervical anormal. Il a pour but de reconnaître celles qui sont probablement atteintes d'un cancer ou d'une lésion précancéreuse.
Toutes les femmes ayant, ou ayant eu, une activité sexuelle doivent avoir un dépistage systématique du cancer du col utérin.
Commencer le dépistage à 25 ans et de l'arrêter à 65 ans chez les femmes régulièrement surveillées jusque là. En raison de l'évolution de l'épidémiologie des lésions cervicales précancéreuses chez les femmes jeunes, le groupe de travail de l'ANDEM recommande de laisser la possibilité de commencer ce dépistage à partir de 20 ans.
Dans le cadre du dépistage systématique, un frottis tous les 3 ans correspond au rythme optimal de dépistage. En début de dépistage, les deux premiers frottis doivent être réalisés à un an d'intervalle quel que soit l'âge où le dépistage commence.
Le tableau suivant explique comment les recommandations de l'ANDEM ont abouti à la proposition d'un espacement de 3 ans entre les frottis. Dans une campagne de dépistage systématique, il convient de ne pas augmenter les coûts de façon inconsidérée. On observe qu'en passant de 1 à 3 ans, on ne diminue pas de façon significative le nombre d'anomalies découvertes par le frottis (dysplasies, in situ, cancer), mais on réduit le coût de la campagne par un facteur de 3 !
Périodicité Pourcentage d'anomalies découvertes Nombre de frottis
de 35 à 65 ans
1 an 93.30% 30
2 ans 92.50% 15
3 ans 91.40% 10
5 ans 83.90% 6
10 ans 64.20% 3
Les frottis considérés comme de qualité insuffisante doivent être répétés jusqu'à l'obtention d'un prélèvement interprétable. Il n'est pas recommandé de moduler le rythme du dépistage selon l'existence de facteurs de risques.
Les femmes ayant une symptomatologie gynécologique et celles dont le frottis est anormal nécessitent une prise en charge spécifique. Chez elles, le calendrier des frottis systématiques proposés dans le cadre du dépistage ne s'applique plus.
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