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Kystes aux ovaires : quels risques pour la fertilité ?

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Kystes aux ovaires : quels risques pour la fertilité ? Empty Kystes aux ovaires : quels risques pour la fertilité ?

Message  SFM Samirays Jeu 26 Jan - 21:32


Les kystes aux ovaires, ou ovaires polykystiques, sont un trouble fréquent chez les femmes. L’un des symptômes principaux est la faiblesse ou l’absence totale d’ovulation. Quelles menaces fait peser ce problème sur la fertilité ? Quel est le traitement, surtout si l’on a un projet de grossesse ? Les réponses à vos questions.


Le syndrome des ovaires polykystiques est le trouble hormonal le plus fréquent chez les jeunes femmes : 5 à 10 % sont concernées.

Des symptômes importants

Ce syndrome est un problème de kystes bénins qui se forment au niveau des ovaires. Ceux-ci vont avoir des conséquences diverses :

Une hyperandrogénie : une sécrétion d’hormones mâles entraîne l’apparition de caractères masculins ;
Une anovulation : l’ovulation ne se fait plus, ou de manière très rare ;En cas d'échec, ce sont les gonadotrophines injectables qui sont utilisées. Des injections de ces hormones permettent de relancer la production de « follicules » dans les ovaires qui vont pouvoir donner des ovules. La stimulation finale de l'ovulation, par une injection, est précédée d'une échographie et de dosages hormonaux pour éviter les risques de stimuler plusieurs ovulation et aboutir à des grossesses multiples.

A noter, une autre technique peut être proposée pour stimuler l'ovulation : le "drilling". On perfore l'ovaire de plusieurs ouverture, ce qui permet de rétablir le fonctionnement normal. Au bout de trois mois maximum, on obtiendrait un taux d'ovulation de 56 à 94 % et un taux de grossesse de 43 à 84 %. Mais les indications précises de cette technique et ses avantages par rapport aux autres doivent encore être clarifiés.

Quelle que soit la technique, un traitement adapté permet donc de rétablir l'ovulation et obtenir des grossesses dans la majorité des cas. Certes, il faut souligner que les problèmes de fausses couches spontanées sont un peu plus importantes dans les cas de syndrome d'ovaires polykystiques.

Et si l'induction d'ovulation ne fonctionne pas, il faut alors avoir recours à d'autres techniques de procréation médicalement assistée.

Louis Asana - Mis à jour le 24 mai 2011
Une aménorrhée : l’absence de règles est très fréquente dans ce trouble, elle est la conséquence directe de l’absence d’ovulation ;
Une insulinorésistance : souvent le problème ovarien a un retentissement sur le métabolisme en général, et notamment sur la sécrétion d’insuline, qui peut être liée à du diabète et une obésité.
D’un point de vue physiologique, le médecin peut confirmer très simplement le diagnostic d’ovaires polykystiques par une échographie : il verra alors que les ovaires sont plus gros que la normale, et qu’ils contiennent justement des kystes. Il devra éliminer d’autres maladies qui peuvent avoir des symptômes similaires (tumeur, problème de sécrétion de corticoïdes…).

Comment traiter ?

Le premier traitement des ovaires polykystiques est souvent la perte de poids en cas de surcharge pondérale. En effet, cela a un effet direct sur la diminution de la sécrétion d’androgènes. Et cela permet parfois de rétablir un cycle menstruel à peu près normal et un retour de l’ovulation.

Pour rétablir l’équilibre hormonal, une pilule contraceptive oestro-progestative peut-aussi être proposée, à condition bien sûr qu’il n’y a pas de désir d’enfant ! Des médicaments spécifiques contre les hormones mâles peuvent aussi être proposés. Enfin des antidiabétiques oraux peuvent être utilisés contre les problèmes de résistance à l’insuline.

Rétablir la fertilité

Dans le rétablissement de la fertilité, la perte de poids est encore une fois importante : elle permet souvent de rétablir l'ovulation. A noter : l'emploi d'un antidiabétique, la metformine, semble aussi favoriser l'ovulation. Ensuite, des inducteurs d'ovulation peuvent être employés, au premier rang desquels le citrate de clomifène. Le problème est souvent de déterminer la dose, qui varie selon chaque femme. Souvent, la dose de 50 mg entre le 2e et 6e jour du cycle suffit à déclencher une ovulation chez 50 % des patientes. Pour les autres, on augmente les doses par paliers, jusqu'au maximum de 150 mg. Seules 30 % des patientes sont résistantes, et ne répondent pas à ces doses. Pour celles chez qui le citrate de clomifène fonctionne, on obtient une grossesse dans 60 % des cas au bout de 6 cycles d'induction.

SFM Samirays
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